Albator nous raconte l’histoire d’un pirate de l’espace.
Malgré sa réputation et le fait qu’il fasse parti des séries de ma génération, je n’ai jamais suivi les animés sur Albator, à peine un ou deux. Du coup c’est sans apriori que j’ai vu ce film et son histoire. Tout ce qui compose le succès de la franchise est là, avec son capitaine plus classe que jamais, et les vaisseaux qui poutrent du poney galactique. C’est beau, c’est grand, et c’est superbement animé avec un style steam punk génial et parfaitement rendu et adapté. Et une 3D assez passable.
C’est d’ailleurs assez amusant de revoir les défauts habituels de ces animés dans le film : le principal vient des longues expositions aux personnages ou aux vaisseaux, pour ne pas avoir à animer tout tout le temps. Donc ils ont le droit à des scènes prolongées assez immobiles afin que l’on puisse les admirer, et cela même si on finit par trouver le temps long. Car l’histoire de ce film est assez simple, prévisible et connue, nous obligeant dans un sens à nous attarder sur la technique et les combats.
A mon grand étonnement, ces derniers m’ont tout simplement éblouis. Grandiose, fluide, d’une putain de classe, en quantité suffisante et pas n’importe comment, j’ai juste plongé tête baissée dans cette partie du film, me donnant envie de voir si les animés de l’époque rendait cette impression de gigantisme. Bon, je pense que le film a sacrifié sur le thème de la nostalgie et des fans, une grande partie de l’émotion et de l’attachement entre le spectateur et les personnages, mais qu’importe, le spectacle est là.
Impressionnant de voir que l’on est aspiré par l’histoire et les superbes graphiques de cet Albator
– Note : 8/10 -
